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Unhealthy Opera.

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Unhealthy Opera.
12 septembre 2008

Lundi, 21 heures, je rentre cher moi. Après une

Lundi, 21 heures, je rentre cher moi. Après une rude journée de boulot je déambule fièrement dans mes rues, comme si le succès aussi relatif soit-il en fonction de l'être concerné m'avait fait pousser des ailes permettant de prendre un air de suffisance face à la masse de joyeux connards qu'il m'était donné de fréquenter jour après jour, meurtre après meurtre.
Je ne méprise personne, je n'en ai pas d'utilité, je me suis fait comptable de l'existence, je calcule le prix de la vie jour après jour, je décide du liquide à donner pour sauver des hommes à travers le monde, je suis si fière d'être à ce point la lame qui tranchera la balance en deux afin de venir en aide aux rébus polluants nos villes.
Ma vie n'est autre qu'un collage de belles images, je dégage que le beaux , je pense être le goldenboy que tout le monde se veut être, je suis le rêve américain en personne, un mélange esthétique entre élite et autodestruction de l'ame dans de trop nombreux vices.
Les gens bavent devant mon tailleur personnalisé, ma mallete coute à elle seule le salaire d'un minable esclave, rien que la bande en or qui me sert d'attache slip est une source d'envie pour eux.
Eux, c'est les autres, ceux qui pensent être parfait,  ceux qui pense que leurs femmes restent bien tranquilles à la maison en les attendant avec un bon plat de frites sans graisse, ceux qui pensent encore qu'une belle voiture et qu'un beau jardin suffit à éffacer une vie de galère, eux , ce sont les cons tout simplement.
Moi je suis en quelques sortes un "eux", cependant , en beaucoup plus soffistiqué, j'ai pas une belle voiture, mais LA belle voiture, j'ai pas une femmes, mais DES femmes et j'ai pas de maison, mais un immeuble à moi.
Jadis j'avais une seule femme, une belle femme qui m'aimait, j'avais aussi des rêves et des espérances, j'avais de l'envie et des désirs, mais elle m'a tout enlevé, elle m'a arraché le coeur avec sa petite main et me la fait bouffer pour que je le chie et l'oublie aussi tôt, ceci explique, parrait-il cela.
Comme tout bon goldenboy désirable sans sentiments, je prends de tout pour partir, je m'échappe de ma vie de misère avec de la poudre, la vie est si belle sans réalisme, on à l'impression de vivre en troisième vitesse, on consume le temps, on consomme les femmes et l'argent, on utilise l'être humain comme chose, on devient la toute puissance qu'il nous est interdit d'être avec des tracas. La faiblesse est un moteur de déchéance, seul ceux qui vivent dans l'air du temps s'en rendent pas compte.
Je suis à la fois l'égocentrisme de toute une génération désabusé et la misère que l'argent à réussi a créer, j'aime être le paradoxe entre la pauvreté d'esprit et la richesse des biens, une sorte de ... merde ambulante je l'avoue moi même.

Je rentre enfin cher moi, dans mon énorme appartement, un bloc énormisime avec autant de cocaine dans les tirroirs que de paires de chaussettes, bien inutiles je l'avoue.
Ma vie n'est autre qu'une grande mascarade, un magazine ou tout le monde est beau et où mes pires erreurs deviennent en vrai mes meilleures réussites.

J'ai tout de même un problème, et de taille cette fois ci, une chose ignoble, incurable me dit mon psy, une sorte de répulsion de l'esprit face aux choix que je fais de plein gré et ce, en toute conscience, de mon existence. Mon putain de psy à fait dix années d'études, il chie des diplomes tous les matins et il n'est pas foutu de me dire ce que mon esprit cherche à faire. Il émets des hypothèses, comme tout le monde, c'est si facile de dire que la cause est peut -être du à un complot de mon moi bon contre le mauvais choix que l'autre à fait.
Je camouffle le tout avec des idées que je recois de l'extérieur, me refais une personnalité complètement différente en fonction du mode de vie choisi, et tous les soirs je me retrouve confronté à moi même dans le plus grand bordel qu'il soit, je suis un phantome.

Quoi qu'il en soit, hier soir j'ai refais ce rêve pour la centième fois, et pour la centième fois, je fut confronté au dur dilème que l'on me propose, une porte noire pleine d'écorchures, et une porte blanche pleine de rêve et de lubies, et le plus triste dans l'histoire, c'est que j'ai encore fait le même choix qu'auparavant, jai choisi de faire semblant, de mourir dans le puits des vérités et de nourrir mon mensonge plutot que de vivre en homme et de prendre mes responsabilités comme tout le monde fait depuis des lustres.
Je crève une centième fois, et ce soir, j'ai choisi, c'est la dernière fois.

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8 septembre 2008

Bonsoir, bonjour, bonne merde, putain j'en ai

Bonsoir, bonjour, bonne merde, putain j'en ai rien à foutre de quand on est, de quand on vit, car si on vit, c'est grace à moi.
Je me présente, je m'appelle John, je suis une sorte de golden boy à qui tout réussi, j'ai une belle voiture, des beaux enfants,une belle femme botoxée jusqu'aux narines et un beau jardin bien vert bien entretenu par la seule chose qui vaille dans notre monde, le fric.
Je fait partie de ce nouveau genre, un homme à la grace divine qui depuis le triste choix de la naissance et de la chance existentielle detiens en plus du savoir , detient le pouvoir, et c'est là qu'on voit que je suis important à cette mascarade. Je n'ai ni rêves ni epérances, on ne m'en a pas donner l'occasion d'ailleurs, car, est-il possible de rever quand on recoit ce qu'on ne peut rever? Non, et dieu merci , j'emmerde le reve.
Jadis il était moteur de civilisation et de devellopement, mais en cette nouvelle ére tombante, il est synonyme de déchéance et de misère, que je suis fier de l'avoir a ce point détérioré.

Je dois préciser que nous sommes en entropie, le système est arrivé à un point de non retour et seul une poignée d'humains triés au volets ont pu permettre à la masse de survivre, dans un chaos certes , mais de survivre tout de même. Nous avons batti une sorte d'ile ou tout le superficiel nous est approprié et où nous pouvons dormir sans rêver.
En bas, c'est l'anarchie, le désordre, on à essayer mais rien n'a marcher, les lois ont provoquées une énorme guerre civile qui à tué presque un tier de l'humanité, il en reste que debris et mépris.
Je ne suis pas fier de ce que nous avons fait pour eux, car nous avions le pouvoir de faire rire et de faire pleurer,  mais nous avons préférer faire verser le sang pour le plaisir d'insouciants hypnotiseurs. Malgré mon nihilisme et mon degout pour ce nouveau monde, je me surprend à me dire que je suis un salaud d'avoir massacré l'humanité sur l'autel de la cupidité et de l'élitisme, car je me rends compte que plus rien n'est possible, comme je l'ai dis, ceci est le point de non retour, mais definitivement cette fois, la pérénité de notre espèce ne peut être entretenue que par une centaine de priviligié. Alors aujourd'hui , jour de l'abolition totale des hommes je peux dire, que malgré le pouvoir, malgré l'argent, que malgré tout ce qu"on a eu, ont à toujours été , et reterons les plus misérables de l'espèce humaine, jour ultime, date ultime , bien à vous quand la raison nous aura tous tués.

4 juin 2008

Les matins sont dur quand on est seul dans son

Les matins sont dur quand on est seul dans son lit, à se demander ce qu'il y aurait éventuellement eu de mieux que le rêve et l'espérance pour faire de nos vies ce qu'elles n'ont pas été, évidemment.

Alors je me rappelle des souvenirs vaguement ancrées dans ma mémoire, le genre de discussions au coin d'un bar miteux que soit on préfère oublier parceque l'alcool nous rendant vraiment minable, on se souvient que de fragements de conneries encore plus débile qu'on aurait pu le penser, soit qu'on est fièr d'avoir eu parceque ces dernières nous ont rendu intelligent pendant un court moment, et ça, qu'on le dise ou non, ça flatte l'égo d'une certaine puissance inouie.

La dernière en date de si flattante était avec un de ces vrais philosophes, ceux qui épattent encore de par leur lucidité, de par leur intelligence et de par leur marginalité

plus que prononcée(L'ironie m'aime, et je lui rends bien). On parlait de tout et de rien, il aimait particulièrement bien les théories de Kant et par pur vanité élististe et pour sans doute gonfler son égo devant une petite assemblée pendue à ses lèvres, il les criait haut et fort sans en oublier une, en passant de la critique de la raison pure par la pratique, sans oublier de critiquer l'ethos pragmatique dans les règles de l'art.

Il me gonflait serieux ce connard d'universitaire suffisant aux allures de gentleman anglais toujours avec sa tasse de café collée derrière son trou du cul.

Non pas fatigué de montrer sa soit disant superiorité intellectuelle, le bougre voulait montrer à quel point son humour des plus raffiné n'était pas de trop dans ce genre de reformulation paradigmique, et en vantant les mérites de la théories platoniciene tout en ajoutant une petite dose humaniste comptemoraine, il se gêna pas pour lacher des petites boutades pour la plus grande satisfaction des crétins autour de cette table s'étant tous miraculeusement mis a boire de ce putain de thé pour classe supérieure.

Mais en plus d'être crevé et d'être le seul être humain imparfait de cette discussion, je sentais le questionnement arriver, et il arriva comme une enclume sur ma petite tête de professeur de français inutile et trop modeste que pour vanter mes capacités devant une assemblée de grands intellectuels.

Et toi mon chèr Buk., que pense tu de la critique bien évidemment non légitimé que les comtemportain de Spinoza ont eu envers son oeuvre magnifiquement grande, si pas majeure et même indéniablement indispensable, qu'est la critique bien dissimulé de Dieu.?

Alors que toutes le personnes autour de la table retenaient leur soufle avec un petit sourrire mesquin en coin qui en disait long sur leur confiance en mon érudisme, je lui lacha en pleine gueule: «Ah oui celle qui apparait sur le premier des ses cinq livres 'L'ontologie.'?»

Tandis que cette réponse faisait l'effet d'une bombe et que la gueule de ce sale con de philosophe tournait du rose au gris, j'embreya et lui dis en toute simplicité:«Je préfère bien mieux celle de Fueurbach, pas toi?».

Les gens étaient doublement surpris, sans doute parceque j'abordait un honnête veste trouée avec un simple jeans, le tout soupoudré d'une barbe asser volumineuse grisonante qui en plus de marquer ma pauvreté, était sans doute sencée montrer mon manque de crédibilité.

L'imbécile était troué, ignorant sans aucun doute l'existence de ce chèr poète de la modernité totalement athée et de par ce fait, bien sur banni des enseignements prestigieux fournis par les grandes écoles philosophiques de notre nouveau millénaire représenté par la censure et par la critique de la liberté de pensée et d'expression, formant ainsi des robots insensibles dénués de sens critique et d'individualisme.

«Belle réplique»me dit-il, pfff, «Mais je dois avouer que ces paradigmes me sont pas trop familliers du simple fait que la religion et que la question de l'engagement religion me tient fort à coeur et que lire des textes blasphémiques m'incommode quelque peu.».

«Les blasphèmes n'engagent que ceux qui croient en Dieu, et dans la moindre mesure en quelque chose, ce qui n'est pas mon cas.»

Alors que j'avais choqué notre pauvre docteur en lettre et sa troupe de larbins suceurs de cul, il me rétorqua avec un regard circonspect: «Mais enfin! Comment ne pas croire en Dieu ni en quelquonque religion mon pauvre pécheur? Peut tu donc vivre avec ce poids sur les épaules?»

Une petite lempée dans mon gros sec et à moi de conclure cette discussion devenue bien trop longue depuis l'épisode où les esclaves de ce gourou n'avaient rien de mieux à faire d'autre que de se gratter les couilles en écoutant la lumière face à l'obscurité parler.

«La réponse est d'une simplicité pourtant si évidente pour un grand homme tel que vous, la religion est une banale mysthification des douleurs, des meurtres et des péchés de l'homme, c'est un symblole crée par l'homme servant uniquement à légitimer nos actes de haine et de mysanthropie criminelle, alors non je ne crois pas en cette force spirituelle cencé libérer mon âme de tout poids et de toute faute existentielle.»

Et, tout en quittant la table en montrant à quel point j'était insensible aux accusations des puritains autour de notre table, monsieur sagesse se retourna et cria:« Sataniste !!»

Ouais c'est une eventualité, quoi que, je suis tellement imparfait qu'il ne pourrait être en aucun cas la représentation de mon mal-être, et au mieux de m'en remettre à ce fameux Dieu, je préfère me dire que si le monde va mal, c'est à cause des purulents cadavres sointant la merde et la fausseté qui trainent dans la rue plutot que de ce pauvre Satan qui n'a fait que de combattre la bétise des hommes faces à leurs passions, et donc face à la vrai pathologie de notre société qu'est autre que le fanatisme et la dévotion.

Sur ce, bon thé ma tendre et chère masse.

23 mai 2008

Intro.

Après des nouvelles et des nouvelles inabouties et sans fin prévues, après des déboires dans les bars et dans l'absurdité de l'existence de personnages qui n'en ont pas, un blog avec des lettres et des phrases en création.  Parcequ'y en a marre des lettré à trois franc qui ne pigent rien.  Je prétends être un musicologues hors pair, qui plus est, à le bon goût d'écouter les beatles avec une tasse de café et une cigarette, tout ceci bien sur en cotoyant le milieu dit des poétes sous terrains anglais. J'en peux plus de tout ce ramassis d'ignorant, de toute cette masacarde de marionettes et de pantins animés par le seul désir du narcissisme culturel. Il est grand temps que s'amorce une révolution non de dieu(je ne suis pas theologues, encore moins phil.), qu'on lance aux ordures les protagonistes du conformisme des masses amorphes qui trainent dans notre bas coté. Attention je suis un guitariste qui aime la culture mais qui joue avec le noble capodastre et qui pige rien aux arpèges, et encore moins aux barrés, je suis un chanteur qui adule les émissions de nouvelles stars et qui d'ailleurs ne voit l'art que sur les chaines musicale de mon poste télé. Je suis un connard inconscient, voilà tout.  Au fond, je déambule avec ma carcasse dans des milieux édulcorés bien ciblés et je me pretends marginal, et oui c'est si facile. Le peu de personnes qui liront mes posts pourront en rire, en pleurer où bien se remarquer, tant pis. En souvenir du temps où les gens vivaient et chantaient par envie et non pas pas prestige où par image calquée. Comme ça tu ecoutes les pierres qui roulent, le floyd rose de ma guitare et le dirigable allemand, chapeau mais au fond tu ne planes pas dessus comme les vrais. Je ne suis peut-être un vrai mais je suis passé au niveau supérieur déjà, sur scène d'ailleurs avec des compositions à moi, sur papier avec une musique INTEGRALEMENT composé qui passe autant par la guitare et la basse mais aussi par le piano et la batterie , alors merde et remerde, je suis ce que je suis et j'aime ça, j'aime exister en dehors des conventions et de l'hypnotisation, je suis un inspiré c'est d'ailleurs tout ce qu'il me reste.

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